La juridiction administrative est engagée dans un protocole égalité professionnelle femmes-hommes.
Le SJA poursuit également à son niveau son action : pour le premier anniversaire du protocole, retrouvez notre bande dessinée ICI et la version réléchargeable et imprimable ICI. Inspirées de situations vécues, c'est une invitation collective à réfléchir à l'utilité du protocole égalité professionnelle dans les juridictions administratives.
Le 6 juillet 2022, jour du premier anniversaire de la signature du protocole, la deuxième réunion du comité de suivi s'est tenue.
Parmi les actions mises en place depuis un an :
- diffusion d’une note sur la féminisation des titres et fonctions ;
- nominations équilibrées dans les grades supérieurs ;
- publication d’un guide de la parentalité et d’une note sur l’articulation des congés liés à la parentalité avec les congés annuels ;
- actions de communication régulières sur le sujet de l’égalité professionnelle.
Parmi les actions à venir :
- diffusion d’une Charte des temps afin de borner les horaires de travail et de diffuser une culture d’exemplarité en matière de respect de l’équilibre des temps de vie auprès des encadrant(e)s ;
- publication du plan handicap et inclusion 2022-2024 ;
- audit des cellules d’écoute « risques psycho-sociaux » et « discriminations violences sexistes et sexuelles » ;
- diffusion d’un guide des proches aidants.
Par ailleurs, une étude statistique sur les écarts de rémunération a été présentée. Le constat général est que les variations de rémunération entre hommes et femmes sont très faibles mais l’étude a mis en lumière l’importance de l’« effet temps partiel », effet qui est particulièrement « genré ». Cette étude témoigne également de ce que les hommes sont majoritaires aux grades et fonctions les plus élevées au Conseil d’Etat mais également dans les juridictions de première instance et d’appel, même si de plus en plus de femmes deviennent cheffes de juridiction.
Vos représentantes SJA se sont félicitées de ces actions engagées ou réalisées. Elles ont insisté sur la nécessité que la sensibilisation progresse sur ces sujets et sur l’importance de l’enquête prévue sur les freins à la candidature à l’avancement ou à la mobilité géographique qui sera réalisée à la rentrée 2022.